Des centres d’examen délocalisés dans les zones d’insécurité pendant le DEF 2024 au Mali

Ce lundi 3 juin, les épreuves écrites du diplôme d’études fondamentales DEF ont commencé au Mali. Dans des régions où l’insécurité prévaut, les enseignants assurent le bon déroulement de l’examen. Cependant, ils mentionnent que certains candidats ont été contraints de se rendre dans d’autres centres pour prendre part aux épreuves.

Lors de cet examen à Kidal, le représentant du gouverneur de la région a effectué une visite et les forces de l’ordre ont sécurisé le centre. Selon Almoustapha Aboubacrine Maiga, professeur à Kidal, tout se déroule normalement. Cependant, il explique que cette année, le nombre d’élèves est réduit en raison des familles déplacées, suite à la reconquête de la ville par l’armée. Selon M. Maiga, « cette année, on observe également une augmentation du sérieux ». Il n’y a aucune circulation dans les centres. Les postulants sont également plus sérieux. Selon l’enseignant, la police examine les individus à la porte ainsi qu’à l’intérieur, et il est ravi que « chacun joue son rôle de manière efficace ».

Des postulants contraints de se déplacer. À lire aussi : Fraude pendant le DEF 2024

Toutes les écoles des communes de Youwarou sont fermées depuis 4 ans en raison de l’insécurité. De cette manière, le seul centre urbain de Youwarou constitue le cadre d’examen pour tous les candidats du cercle.Selon Sékou Soufounthera, président de l’unique centre, toutes les écoles sont fermées, à l’exception des écoles de la ville de Youwarou.Il ajoute : « Au sein du groupe scolaire Amadou Faye, nous disposons de six salles, dont cinq pour le DEF classique et une pour la Medersa ».« Notre seul objectif est de rétablir l’administration et de garantir la sécurité de la ville de Youwarou », termine M. Soufounthera.

YOROSSO est une autre zone d’insécurité où ces examens se déroulent. Selon Ousmane Traoré, directeur du Centre d’Animation Pédagogique, aucun incident n’a été signalé sur le site.« Nous disposons de 1686 candidats et trois communes ont été affectées, à savoir Koumbia, Bourra et Menamba. » Il précise que les candidats de ces communes ont été transférés à Yorosso Ville. Selon le directeur du CAP, « tout se déroule comme une machine à roulettes ». Cependant, nous leur demandons simplement que chacun puisse voler avec ses propres ailes.

Situation similaire à Diré dans la région de Tombouctou. La commune urbaine de la localité a également accueilli les candidats du Cercle pour le concours d’obtention du diplôme d’études fondamentales. Asuivre