Hausse des Prix de la CNI : Réactions des Stars Camerounaises

Hausse des Prix de la CNI : Réactions des Stars Camerounaises

Une Décision Controversée

Le récent quadruplement du prix du timbre pour l’obtention de la carte nationale d’identité (CNI) au Cameroun, passant de 2 800 à 10 000 FCFA, a suscité une vague d’indignation parmi les Camerounais. Dans un contexte de vie déjà marqué par la cherté, cette décision est perçue comme un coup de massue supplémentaire. Des figures publiques, dont les artistes Lady Ponce et Mani Bella, n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux.

Lady Ponce : Une Voix de la Colère

Lady Ponce, surnommée la « Ponceuse Nationale », a vivement critiqué cette augmentation. Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, elle a dénoncé l’État camerounais, qu’elle accuse d’asphyxier la population, particulièrement les jeunes et les moins fortunés. Elle s’interroge sur la logique d’une telle augmentation alors que le salaire minimum (SMIC) est de 45 000 FCFA. Elle a décrit un tableau sombre des coûts de la vie quotidienne, incluant l’électricité, le loyer, et les denrées alimentaires, et s’est inquiété de l’avenir des enseignants et des artistes, qui luttent déjà pour leur survie économique.

« Ce pays est un monstre froid pour détruire les jeunes. Un vrai cimetière pour les pauvres. Comment pouvez-vous m’expliquer que le SMIC est à 45 000 FCFA, et ils mettent la carte d’identité à 15 000 FCFA ? »

Mani Bella : L’Ironie de la Situation

Mani Bella, une autre voix influente, a également exprimé son mécontentement de manière ironique et désabusée. Elle a listé les coûts exorbitants de la vie quotidienne, allant des repas de base aux frais pour être manager d’artiste, tout en soulignant l’absence de droits d’auteur et de structures de soutien pour les artistes. Mani Bella a mis en lumière le paradoxe de la musique camerounaise qui, malgré son succès à l’étranger, ne profite pas financièrement aux artistes locaux.

« Faire une CNI coûte déjà 15 500 FCFA… Manger le riz sauce d’arachide, 10 000 minimum… Entre temps, les droits d’auteurs n’existent pas… Une structure qui encadre l’art non plus. »

Réactions du Public

Les réactions de Lady Ponce et Mani Bella ont trouvé un écho favorable parmi les internautes. Beaucoup voient en elles de nouvelles défenseures des droits civiques au Cameroun. Leurs critiques illustrent une frustration croissante face aux décisions gouvernementales qui semblent déconnectées des réalités économiques et sociales des citoyens.

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Conclusion

La hausse des prix de la CNI est un nouvel exemple des défis quotidiens auxquels les Camerounais sont confrontés. Les voix de Lady Ponce et Mani Bella rappellent l’importance de l’engagement des figures publiques dans les débats sociétaux. Leur indignation souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur les politiques économiques et sociales pour assurer un avenir plus équitable pour tous les citoyens.

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