Est – Cameroun : 35 000 enfants enregistrés à l’état civil

Le 28 juin 2024, à Doumé, dans la région de l’Est du Cameroun, 35 000 enfants de moins de dix ans ont officiellement reçu leurs actes de naissance. La cérémonie, présidée par Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, marque une étape importante pour ces jeunes, leur garantissant l’accès à des droits essentiels.

Gisèle Mpans, maire de Doumé, a exprimé sa profonde satisfaction face à cette initiative, soulignant son importance pour l’avenir de la communauté. « Cette avancée offre à ces enfants une identité légale indispensable pour accéder à des services de base et bénéficier de politiques publiques efficaces », a-t-elle déclaré.

La commune de Doumé a bénéficié d’une allocation de 23,3 millions de francs CFA pour la création de 2 916 actes de naissance. En complément, la mairie a contribué financièrement pour couvrir les besoins restants. En reconnaissance des efforts accomplis et pour étendre encore davantage le programme, le ministère a promis une enveloppe supplémentaire de 10 millions de francs CFA. Ce montant permettra d’enregistrer 1 000 enfants supplémentaires, renforçant ainsi la couverture de l’état civil dans la région.

Marie-Thérèse Abena Ondoa a souligné l’importance de l’état civil, non seulement pour l’identification légale des citoyens, mais aussi pour l’accès aux services de santé, d’éducation et à d’autres services sociaux de base. « L’enregistrement des naissances est crucial pour la mise en place de politiques publiques efficaces et pour garantir les droits fondamentaux de chaque enfant », a-t-elle affirmé.

Cette initiative démontre l’engagement du gouvernement camerounais à améliorer les conditions de vie des enfants et à assurer leur intégration légale et sociale. Elle représente un pas significatif vers l’atteinte des objectifs de développement durable, en particulier ceux relatifs à l’éducation, à la santé et à la réduction des inégalités.

La cérémonie de Doumé a été une célébration de l’avenir, avec des parents et des enfants exprimant leur gratitude pour cette reconnaissance légale. Elle a également mis en lumière la nécessité de poursuivre ces efforts pour atteindre tous les enfants non enregistrés à travers le Cameroun, garantissant ainsi à chaque citoyen le droit à une identité légale et à une existence reconnue par l’État.