CAN 2025 – Nicolas Dupuis : « Je vois le même potentiel au Soudan du Sud qu’à Madagascar »

CAN 2025 – Nicolas Dupuis

CAN 2025 – Nicolas Dupuis : « Je vois le même potentiel au Soudan du Sud qu’à Madagascar »

La sélection de Madagascar avait été l’une des attractions de la CAN 2019 en Égypte en atteignant les quarts de finale dès leur première participation. Nicolas Dupuis, le sélectionneur français, souhaite réussir l’exploit avec le Soudan du Sud, qui se classe actuellement 166e au classement FIFA, alors que le tour préliminaire de la CAN 2025 du jeune pays commence vendredi 22 mars face à Sao Tomé-et-Príncipe. Rencontre.

CAN 2025 - Nicolas Dupuis

Il est au courant de la recette et souhaite la reproduire avec réussite. En octobre 2023, Nicolas Dupuis, âgé de 56 ans, est sélectionné à la tête de la sélection du Soudan du Sud pour disputer le tour préliminaire de qualification pour la CAN 2025 contre Sao Tomé-et-Príncipe.

Le sélectionneur français ne craint pas de partir de très loin. De 2016 à 2023, il est le sélectionneur de Madagascar. La Coupe d’Afrique 2019 voit également ses Barea (les Zébus, NDLR) jouer le tour préliminaire de qualification. Les Zébus ont réussi à se qualifier pour la première CAN de leur histoire, à terminer premiers de leur groupe et même à se qualifier pour les quarts de finale.

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S’il a toujours accordé une grande importance à Mada, Nicolas Dupuis est maintenant pleinement engagé dans son nouveau défi : faire avancer le Soudan du Sud et peut-être même préparer une nouvelle surprise du chef pour la CAN 2025 au Maroc.

France 24 : Quelles sont vos expériences en tant que sélectionneur du Soudan du Sud ?

Nicolas Dupuis : Je n’ai pas signé ailleurs avant la fin de mon contrat avec Madagascar. Deux autres pays, le Soudan du Sud, m’ont contacté d’août à septembre. La nuit, ils m’ont contacté une fois, deux fois. Ils ont montré un vif intérêt et m’ont invité à visiter les installations.

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Quels secteurs de croissance identifiez-vous ?

Le point de départ est le même. Lorsque j’ai débarqué à Madagascar il y a sept ans, il y avait presque tout à accomplir. Le terrain synthétique à Majunga (Madagascar, NDLR) était catastrophique. À Juba, c’est la même chose. Seul un terrain synthétique n’est pas conforme aux normes, mais un stade vient d’être érigé. Le championnat de la Région n’est pas encore professionnel, mais présente un fort potentiel. Et certaines personnes apprécient le football et le vivent.

Je suis lié au contrat de trois ans. L’objectif est de consacrer ces trois années à travailler pour faire avancer tout cela. Nous allons tenter d’améliorer notre classement Fifa.

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Actuellement, vous avez joué deux matchs avec les Bright Stars : une défaite face au Sénégal et un match nul face à la Mauritanie.

Quelle est votre opinion sur ces premiers matchs ?

Pour le premier match, pour être honnête, je n’avais aucune connaissance des joueurs… J’étais également arrivé deux jours plus tôt. Après deux séances d’entraînement, nous avons joué… Je ne pouvais pas véritablement déterminer qui pouvait jouer à tel endroit, à tel poste. Il s’agissait d’une découverte qui était en opposition au Sénégal, ce qui rendait franchement les choses difficiles. À l’issue du match, nous avons été un peu plus présents en deuxième mi-temps en limitant les dégâts et nous aurions même pu inscrire un but.

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