Cameroun : Dschang, les habitants sont mécontents envers ENEO.

Cameroun : Dschang, les habitants sont mécontents envers ENEO.

Dschang, les habitants sont mécontents envers ENEO.

Par plusieurs jours sans lumières et plusieurs coupures intenses, sans oublier le système de paiement des factures disfonctionnel et les retards de facturation au Cameroun en général.

La situation à Dschang, où les habitants expriment leur mécontentement envers ENEO, souligne les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux Camerounais en matière d’électricité. Les longues périodes sans lumière et les coupures d’électricité fréquentes perturbent non seulement la vie quotidienne, mais mettent également en lumière les lacunes du système électrique du pays.

L’inefficacité du système de paiement des factures et les retards dans l’envoi des factures ajoutent à la frustration des habitants, exacerbant ainsi leurs difficultés. Cette situation est symptomatique des défis plus larges auxquels est confronté le secteur de l’électricité au Cameroun, notamment en ce qui concerne l’infrastructure vieillissante et la gestion inadéquate des ressources.

Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures rapides et efficaces pour remédier à ces problèmes et améliorer la qualité des services électriques fournis aux citoyens. Cela nécessite des investissements dans l’infrastructure, des réformes institutionnelles et une meilleure coordination entre les parties prenantes pour assurer un approvisionnement électrique fiable et accessible à tous.

En fin de compte, la situation à Dschang illustre la nécessité d’une action immédiate pour répondre aux besoins énergétiques de la population et garantir un accès équitable à l’électricité, un élément essentiel du développement socio-économique et de la qualité de vie des citoyens.

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Un récit de Wilfried Debray

« Dans la ville paisible de Dschang, au cœur des montagnes verdoyantes du Cameroun, une agitation grandissait parmi les habitants. Depuis plusieurs jours, les rues étaient plongées dans l’obscurité, les lampadaires éteints et les maisons plongées dans le noir. Les coupures d’électricité étaient devenues monnaie courante, laissant les habitants frustrés et impuissants.

Au centre de cette colère se trouvait ENEO, la compagnie nationale d’électricité. Les habitants accusaient l’entreprise de négligence et d’incompétence, affirmant que leurs services étaient devenus de plus en plus irréguliers et inefficaces. Les réclamations se multipliaient : des pannes prolongées sans explication, un système de paiement des factures défaillant et des retards constants dans l’envoi des factures.

Parmi les habitants mécontents se trouvait Amina, une jeune mère de famille. Chaque soir, elle se retrouvait dans le noir avec ses enfants, essayant de cuisiner sur un réchaud à gaz tandis que les moustiques bourdonnaient autour d’eux. Son mari, Amadou, travaillait tard dans une petite boutique du quartier, mais même lorsqu’il rentrait, la maison restait plongée dans l’obscurité.

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Un jour, alors qu’Amina se rendait au marché, elle croisa le regard furieux de Mama Mbarga, une vieille dame au visage ridé par les années. « Tu as entendu parler de la réunion demain ? » demanda Mama Mbarga d’une voix chargée de frustration. Amina secoua la tête, intriguée. « La réunion de protestation contre ENEO. Nous devons faire entendre notre voix. As-tu déjà vu une telle incompétence ? » Amina hocha la tête, partageant le sentiment de colère de sa voisine.

Le lendemain, la place principale de Dschang était remplie de manifestants, des jeunes aux personnes âgées, tous unis dans leur colère contre ENEO. Des banderoles étaient dressées, des slogans scandés, et les discours passionnés résonnaient dans l’air. Amina se tenait parmi eux, brandissant une pancarte faite à la hâte avec ses voisins, exigeant des réponses et des solutions à leurs problèmes.

Pendant ce temps, au siège d’ENEO à Yaoundé, les hauts responsables étaient confrontés à une pression croissante. Les manifestations à travers le pays mettaient en lumière les lacunes de l’entreprise et menaçaient sa réputation déjà fragile. Dans une salle de réunion bondée, les dirigeants discutaient fébrilement de stratégies pour répondre aux demandes des manifestants et restaurer la confiance du public.

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Finalement, après des semaines de protestations et de négociations, un accord fut trouvé. ENEO s’engagea à améliorer ses services, à investir dans l’infrastructure électrique et à mettre en place un système de compensation pour les clients affectés par les pannes prolongées. Les habitants de Dschang et du Cameroun dans leur ensemble accueillirent cette nouvelle avec soulagement et espoir.

Dans les semaines qui suivirent, la situation commença à s’améliorer. Les coupures d’électricité devinrent moins fréquentes, les factures arrivèrent à temps, et le système de paiement fut réparé. Amina et sa famille retrouvèrent un semblant de normalité, profitant enfin de la lumière et du confort que l’électricité apportait à leur vie quotidienne.

Ainsi, l’histoire de la lutte des habitants de Dschang contre ENEO prit fin, laissant derrière elle un sentiment de victoire pour la communauté et un rappel puissant du pouvoir du peuple lorsqu’il s’unit pour défendre ses droits et ses intérêts.« Tout ceci n’est qu’une histoire ». À suivre.

C’est ainsi que Dschang a été bâtie, comme une ville à groupe électrogène. À suivre.

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